La vie est un long fleuve, pas toujours tranquille et pourtant tellement porteur d'enrichissements.
Je suis très cartésienne et j'aime palper les choses, expérimenter, comparer, déduire et expliquer..
Ce que je trouve très risible, car lorsque je parle de mes voyages de l'autre côté du voile, de mes prémonitions, de présences dans la maison, de se laisser porter sans rien attendre, de laisser le mental raconter ses histoires sans s'y accrocher.. cela peut paraître incohérent, et pourtant..
Rien d'incompatible : pas de connexion à l'invisible sans connexion à soi, pas d'expériences sans la vie quotidienne avec son lot de « challenges » de rencontres et d'émotions.
Et même si je pose (et me pose) beaucoup de questions : sur le fonctionnement de l'Humain, la vie, la planète, l'évolution, la spiritualité, etc., même si je compare, j'observe..
Une chose reste essentielle:
je pars de moi pour revenir sans cesse à moi, l'extérieur n'est rien qu'un terrain de jeu et d'expérimentations et en même temps il est indispensable.
Vouloir sortir de la matière est illusoire car c'est à son contact que nous avons l'opportunité de grandir.
L'évolution ne peut se faire que si elle est s'intègre dans la matière, c'est à dire dans notre vie de tous les jours en connexion à notre intériorité:
notre corps est la porte vers le champ de tous les possibles
Beaucoup parlent de changements, de monde nouveau, d'élévation..
Rien ne sera possible sans pas concrets, fini de se bercer dans l'illusion d'une progression magique, de l'arrivée d'un sauveur, d'une solution miracle que quelqu'un viendrait nous proposer..
Tout est à l'intérieur de nous, nous sommes le début et la fin, le problème et la solution, l'ouverture et les résistances.
Regardons nous sans jugement, laissons nous traverser par nos émotions et avançons pas à pas vers nous-même car là se trouve la voie de l'évolution et de l'équilibre.
C'est en allant vers nous même que nous pourrons aller vers les autres, c'est en nous regardant différemment, que nous verrons le monde changer..
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